Le cancer du col de l’utérus est peu fréquent en France mais ses conséquences sont très sévères. Le seul moyen de prévenir ce cancer est de le détecter à un stade précancéreux. Pour cela le frottis de dépistage est à réaliser régulièrement dès 25 ans jusqu’à 65 ans au moins.
Les cancers du col de l’utérus sont principalement dus à une infection par des virus de la famille des papillomavirus humain (HPV). Ils peuvent, dans certains cas, persister et provoquer des lésions précancéreuses, puis des cancers. Deux moyens d’agir complémentaires existent pour lutter efficacement contre ce cancer : le dépistage proposé aux femmes de 25 à 65 ans et la vaccination préventive pour les jeunes filles.
La vaccination anti-HPV
Jusqu’alors recommandée à partir de 14 ans, la vaccination est, depuis avril 2013, recommandée pour toutes les jeunes filles dès l’âge de 11 ans jusqu’à 14 ans. La vaccination peut être également proposée en rattrapage jusqu’à 19 ans révolus.
Le dépistage par frottis
Le dépistage par frottis reste indispensable pour toutes les femmes, même vaccinées. Il repose sur un frottis cervico-utérin pratiqué tous les trois ans, de 25 à 65 ans, après deux premiers frottis normaux pratiqués à un an d’intervalle.
Aujourd’hui près de 40 % des Françaises concernées font un frottis trop irrégulièrement, dépassent cette régularité indispensable et certaines ne le font jamais.
Ce geste simple et non douloureux est pratiqué par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage femme. Il est également effectué dans les centres de santé, les centres de planification et les laboratoires de biologie médicale sur prescription d’un médecin.