En annonçant la prise en charge de séances de consultations de psychologues, le président de la République répond à un besoin crucial en santé publique : rendre accessibles au plus grand nombre les soins psychologiques. Afin de prendre en compte la réalité du coût d’une consultation, qui est en moyenne de 55 €, les mutuelles, pionnières en matière de prise en charge de ces soins, vont continuer d’œuvrer pour faire diminuer le reste à charge de leurs adhérents.
Dans son Observatoire publié en juin dernier, la Mutualité Française a montré que la santé mentale des Français se dégradait et qu’il était indispensable de rendre accessibles les soins psychiques.
Le principal obstacle à la consultation d’un psychologue, pour la moitié des Français (47%) en est le coût. Une personne souffrant de troubles mentaux en France a, en moyenne, un reste à charge avant intervention de la mutuelle de 1 300 € par an, soit 3 fois plus que les autres patients (470 euros).
Les mutuelles ont été précurseurs pour rendre accessible la psychothérapie : dès le printemps, les mutuelles ont engagé un dialogue avec les professionnels de la filière pour proposer à leurs adhérents le remboursement intégral de 4 séances de psychologue à hauteur de 60€ en 2021.
Les 1ers chiffres montrent que cette innovation sociale mise en place par les mutuelles répond à un besoin sociétal : 512.000 adhérents à une mutuelles ont demandé au moins un remboursement pour une séance chez un psychologue en 5 mois seulement, entre la fin mars et la fin août 2021, alors qu’ils étaient 200 000 en 2019, sur toute une année. Et chaque tranche d’âge a profité de ces nouvelles garanties, particulièrement les plus jeunes (215 000 demandes en 5 mois, versus moins de 82.000 demandes sur toute l’année 2019).
« La consultation d’un psychologue peut désamorcer de nombreuses situations et éviter de recourir à des solutions médicamenteuses. En tant que 2eme financeur de la protection sociale en France, les mutuelles savent faire preuve d’innovation sociale pour être au plus près des besoins en santé publique » rappelle Daniel Havis, vice-président de la Mutualité Française.
Les mutuelles vont continuer à œuvrer pour limiter le reste à charge des Français, et entretenir le dialogue avec la profession des psychologues pour rendre ces soins accessibles.
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