Au 1er novembre 2019, un nouveau dispositif de CMU-C contributive visant l’accès à une couverture santé complémentaire devrait être mis en œuvre à l’attention des Français les plus modestes (les bénéficiaires actuels de la CMUC et de l’ACS).
Au 1er novembre 2019, un nouveau dispositif de CMU-C contributive visant l’accès à une couverture santé complémentaire devrait être mis en œuvre à l’attention des Français les plus modestes (les bénéficiaires actuels de la CMU-C et de l’ACS).
Alors que la Mutualité Française s’est mobilisée pour dénoncer les insuffisances du dispositif et son sous-financement (voir le communiqué du 20 mai), de nouveaux arbitrages gouvernementaux améliorent légèrement les moyens disponibles pour l’accompagnement et la prise en charge d’une partie des personnes concernées (1) et doivent améliorer les « contrats de sortie » du dit-dispositif, contrats en l’état structurellement déficitaires.
Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, considère que « les modalités arrêtées demeurent insuffisantes. Pour autant, la vocation des mutuelles à l’accompagnement et à la protection de tous peut conduire certaines à maintenir leur participation au dispositif malgré ses insuffisances. Dans ce cas, je leur demande d’identifier spécifiquement les dépenses engagées non couvertes car il est important que la nouvelle contribution imposée par le gouvernement soit chiffrée en toute transparence. Les mutualistes participent déjà largement à la solidarité nationale en finançant la totalité des dispositifs CMU-C et ACS par les taxes prélevées sur leurs cotisations complémentaires santé ».
(1) 32 euros en 2020, 30 euros en 2021, puis 28 euros à partir de 2022, pour les seuls bénéficiaires de la CMUC contributive, ceux de la CMUC classique en étant toujours exclus.
Contact presse
Constance BAUDRY
06 85 29 82 22 / constance.baudry@mutualite.fr